Y a-t-il une part autobiographique dans votre roman ?
Jérôme Chantreau : J’ai de la famille du côté de Mayenne. Nous avons une maison et un bout de forêt qui nous appartient. C’est la partie autobiographique, à laquelle s’ajoute l’enterrement de la mère du personnage. J’ai écrit ce livre après le décès de la mienne. Ce passage dure dix pages. Le reste est du pur roman. C’est ainsi que je procède : je pars de quelque chose que je connais.
La forêt à une grande importance. En est-elle un personnage à part entière ?
Oui, elle est un personnage du roman. Lorsqu’Albert (le personnage principal, NDLR) organise les obsèques de sa mère, au lieu de le faire en deux jours, il ne fait rien. Il s’isole dans la forêt et l’écoute qui bruisse, chante... Elle a des choses à dire. Ce n’est pas une histoire de forêt, mais une histoire avec une forêt. Elle est en décor au début puis s’impose et prend du pouvoir.
Je suis issu d’une famille de forestiers, donc j’ai un rapport très fort à elle.
Il y a des légendes autour d’elle. Notamment une qui raconte qu’un ermite vit dedans. Si on est sain d’esprit.....
Retrouvez la suite de l'interview dans notre édition du 21 avril !
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