Les pelles se sont mises en action du côté du futur centre aquatique. La phase de démolition et de terrassement devrait durer deux mois. Le désamiantage est aussi en cours.
Suivra la deuxième phase, c’est-à-dire tout ce qui est maçonnerie. Pour l’heure le calendrier est respecté, aussi grâce aux bonnes conditions météorologiques. « Il n’y a aucun problème particulier, hormis quelques ajustements comme dans tout chantier » rassurent Patrick Gaultier, président du Pays de Craon et Dominique Guinéheux, vice-président en charge du dossier. Dans quelques jours, une grue devrait être installée.
La fin de chantier, qui comprend aussi la construction d’une chaufferie à bois, est prévue pour le 28 juillet 2018.
Le 22 juin prochain, la première pierre sera posée officiellement par les financeurs.
Pour rappel, le centre aquatique coûtera 8,226 M€ avec les deux options finalement retenues : un pentagliss (avec quatre lignes de descente) et un jardin d’eau. Le centre aquatique sera aussi doté d’un bassin extérieur (25x15m), d’un bassin sportif (25mx10m), d’une pataugeoire, d’un bassin ludique pour l’apprentissage de la nage, un toboggan de 60 m, d’un espace bien-être (sauna, hammam, salle de massage et solarium végétal spécifique à cet espace), et un solarium végétal public.
Le Pays de Craon table sur 86 000 entrées par an alors que des études en prévoient plus de 100 000 avec les équipements choisis. Mais les élus préfèrent jouer la carte de la prudence.
Les élus suivront de près l’avancement des travaux avec des réunions de chantier toutes les semaines, un comité de suivi tous les premiers jeudis de chaque mois regroupant maître d’œuvre, assistance de maître d’œuvre (éric Malenfant du cabinet Cap urbain) et l’architecte (Annabelle Deverge du cabinet TNA) et un point tous les trimestres où d’autres élus pourront venir découvrir l’avancement.
Rappelons que les élus communautaires avaient préféré choisir des entreprises plus chères, mais aux références reconnues, et une assurance pour se protéger au maximum. Enfin, ils ont budgété une enveloppe de près de 350 000 € en cas de mauvaises surprises. « On ne peut pas se louper sur un tel chantier » avait déjà lancé Dominique Guinéheux en réunion de conseil communautaire.
Il faut dire que leurs aînés ont dû composer avec une piscine qui avait souffert de malfaçons. Le Pays de Craon qui a engagé une procédure devant les tribunaux en attend des retombées positives. Le dossier est toujours en cours.
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