Les faits évoqués lors du procès d'un homme de 84 ans ont d'abord fait sourire avant de provoquer un sentiment de compassion. Le prévenu a été déclaré irresponsable pénalement et, fait rarissime, il a été transféré directement en centre de psychiatrie Haut Anjou dès la fin du jugement.
Des coups de balai au plafond
Pendant plusieurs mois, dans un immeuble commun de Château-Gontier, il s'en est pris à sa voisine du dessus et est poursuivi pour "harcèlement sur personne vulnérable". Cela a commencé par des coups de balai au plafond et dans les murs, avant de se poursuivre par des caricatures de vieille femme et des images des Bodin's régulièrement scotchées sur la porte et la boîte aux lettres de la victime. Son obsession le porte ensuite à croire que la voisine utilise un taser pour provoquer des interférences sur son pacemaker et il déclare ne plus pouvoir dormir. Il va alors pénétrer chez elle pour découvrir l'objet de ses insomnies et ce, sans succès.
Un homme n'ayant pas conscience de ses actes
La présidente évoque alors le rapport de l'expert psychiatre qui décrit l'octogénaire comme "atteint de persécution, n'ayant pas conscience de ses actes et ne pouvant être jugé mais devant être interné dans un établissement psychiatrique." Le parquet ainsi que la défense ne peuvent que constater l'irresponsabilité du mis en cause. Dès la fin du jugement, les intervenants hospitaliers ainsi qu'une ambulance sont venus attendre le vieil homme pour l'accompagner à l'hôpital.
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