Aux côtés de leurs parents, ces jeunes daonnais et ménilois ont grandi avec le festival. « A un moment, on a eu besoin de trouver notre place. On pouvait s’occuper tout seuls mais nous étions encore trop jeunes pour donner un coup de main au bar ou sur la partie son et lumières », confie ces six copains qui, le week-end prochain seront rejoint par Anaïs Defraine. C’est à ce moment là que Dominique Brunet, une bénévole, a lancé l’idée de développer la partie communication. L’opération “jeunes reporters” était lancée.
Une formation grâce aux Bouts de ficelles
En 2012 et 2013, ils déambulent dans les allées du festival qui a bercé leur enfance avec un autre regard. Leur mission : apprendre à filmer, à photographier, à retranscrire l’émotion des concerts mais aussi de l’ambiance générale.
S’ils ont beaucoup appris par eux-mêmes, « on a aussi eu l’opportunité de suivre une formation avec L’Oeil mécanique qui nous a offert des bases solides et nous a ouvert les portes des 3 éléphants », se remémorent ces jeunes qui sont devenus passionnés. Ensuite, ils décident de monter ensemble une association, Fraté productions, avec laquelle ils proposent leurs services, gratuitement. « Le problème c’est que l’on est tous étudiants alors on ne peut pas avoir la réactivité des professionnels. Au lieu de pouvoir proposer un after movie, quelques jours après l’évenement, on livre plus facilement un film de promotion pour l’année suivante. » Ils l’avouent aussi : «Nous ne sommes pas assez expérimentés alors on prend beaucoup, beaucoup d’images et de vidéos, ce qui nous donne bien plus de travail au montage sur lequel nous essayons au maximum de travailler ensemble. »
« Etre au plus proche de l’émotion »
Mais qu’importe, cette bande de copains prend plaisir à faire le lien entre les artistes, les bénévoles et le public. Encore plus à Daon où ils connaissent tout le monde « et ou l’état d’esprit des organisateurs nous permet d’aller où on veut ». De toutes façons, ils sont ici chez eux et anticipent naturellement les choses. « On est moins dans l’aspect commercial et on essaye davantage d’être au plus proche de l’émotion. »
Et s’ils ne sont pas tous partis pour travailler dans le domaine de la communication ou des arts visuels, ils apprennent les uns des autres. « On se rend compte que dans notre quotidien, l’investissement bénévole a des répercussions positives mais aussi l’acquisition des compétences techniques. »
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