Le Lion-d'Angers. Journée piétonne au Lion-d'Angers : succès et défis pour les artisans face au manque de bénévoles

Communes. La journée piétonne du 13 juillet a rassemblé une vingtaine d'exposants et une centaine de particuliers au Lion-d'Angers, mais l'organisation pâtit d'un manque croissant de bénévoles. Les artisans et commerçants lancent un appel à la mobilisation pour pérenniser cet événement festif et réfléchir à son évolution avec la municipalité.

Publié le 16/07/2025 à 17h45, mis à jour le 17/07/2025 à 17h48

Le Lion-d'Angers. Journée piétonne au Lion-d'Angers : succès et défis pour les artisans face au manque de bénévoles — Beaucoup de monde dans les rues du Lion. - Renault Frédéric

L'entente des artisans commerçants a organisé sa journée piétonne dans les rues du Lion-d'Angers dimanche 13 juillet.

Une vingtaine d'exposants et cent particuliers

Cette édition 2025 est encore une réussite puisqu'ont participé une vingtaine d'exposants pour la braderie, quelques commerçants du Lion-d'Angers et 100 particuliers, venus le temps d'une journée "jouer" au marchand ou se défaire de quelques objets devenus encombrants grâce au vide-greniers dans les rues du Général-Leclerc, du marché.

"On voit bien que les Lionnais attendaient cette journée", constate le coprésident de l'entente Christian Godicheau, mais il alerte.

Trouver des bénévoles devient difficile

"Pour organiser cette journée, l'entente ne pourra pas continuer seule. Le tout jeune comité des fêtes était présent cette année. Mais nos deux associations peinent à trouver des bénévoles. Pour l'entente, l'organisation les jours précédents et le matin dès 6 h repose sur cinq, six artisans qui ne sont pas du centre et qui n'ont rien à gagner dans cette organisation."

Le président estime qu'une commission spécifique devra "se mettre en place avec des commerçants du centre prêts à s'impliquer. Faut-il revoir l'organisation et adjoindre des animations, fanfare, fête foraine ? La forme semble convenir à tous, mais est-ce la bonne date ?"

L'idée première a dû être revue

L'idée première était de faire avec le bal des pompiers et le feu d'artifice de la mairie un dernier week-end festif avant la pause estivale.

"Mi-juillet, je n'ai trouvé personne pour donner un coup de main à la buvette, même parmi les membres, tous impliqués pourtant", reconnaît Matthieu Benoît, le président du comité.

"La municipalité veut bien s'associer à la réflexion"

"Ce week-end est toujours un moment fort, reconnaît le maire, Étienne Glémot. Avant c'était l'Union qui avait en charge l'organisation. Les pompiers ont pris le relais, après l'essoufflement aussi des bénévoles. La municipalité veut bien s'associer à cette réflexion et aidera toujours les bénévoles dans leurs challenges."