« J’ai commencé avec le Docteur Horeau, puis le Docteur Michaud. Si je faisais le calcul, ce serait impressionnant le nombre de patients que j’ai vus. Une phrase du Docteur Couffon m’avait marqué à mes débuts : “Il est temps que je parte à la retraite, parce que je commence à voir des grands-mères”. » Originaire de Doué-la-Fontaine, le Docteur François Dima, après des études à la faculté de médecine d’Angers, avait entamé une spécialisation en anesthésie : « Je me suis orienté vers la médecine générale quand j’ai fait le remplacement du Docteur Horeau. »
Deux successeurs à Hisia
« Je pars à la retraite tout en m’investissant à fond dans la démographie médicale. J’ai la chance de partir avec deux successeurs mais je les ai attendus le temps qu’ils soient formés », déclare-t-il. Pour le remplacer, arrivent de la faculté de médecine, Pierre Delahayes et Héloïse Roger dont le mari est rhumatologue. Ce dernier viendra d’ailleurs s’installer à Château-Gontier. « Ce sont deux jeunes médecins formés en France. Une chance. En 2016, 70 % des médecins inscrits à l’ordre des médecins avaient un diplôme étranger. »
Dès le 1er juillet, pendant neuf mois à un an, les Drs Héloïse Roger et Pierre Delahayes exerceront avec le Docteur éric Michaud au sein de la résidence seniors Hisia à Saint-Fort. « Là où on est, ce n’était pas possible de les accueillir, nous n’avons que deux bureaux. Dans deux ans, deux jeunes médecins à mi-temps viendront les rejoindre, dans la maison médicale à la Motte-Vauvert, laquelle comprendra le Docteur Marie-Christine Salvato, une diététicienne, un kinésithérapeute, un rhumatologue... Nous avons hâte de voir démarrer le chantier de cette maison médicale », avoue le Docteur François Dima.
De ses quarante ans passés à Château-Gontier, il gardera le souvenir d’une « région très agréable pour travailler et y vivre. Il y a un vrai rapport médecin/patient », souligne le Docteur François Dima très attaché à une médecine « empathique, humaine. Une personne est un patient. Soignons les malades avant les maladies ». Il continuera à faire un peu de médecine au sein du service médical de proximité à Laval, car « c’est très dur d’arrêter brutalement ». Il restera dans la région mais à temps partiel, parce que son autre pays de cœur est la Corse où « il y a beaucoup de Mayennais ».
Article complet à retrouver dans l'édition du Haut Anjou du 15 juin 2018.
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