Si Alexandre Huillery est à la tête de la confiserie Clam depuis deux ans, ses parents, Patricia et Philippe, ne sont jamais très loin. Dans la boutique de 17 m2 en cours d’installation, le jeune homme de 23 ans s’affaire au nettoyage. Et parce que « cela a toujours été comme ça », et qu’il ne se « serait pas vu ailleurs » que derrière le comptoir de la confiserie, le forain confie que les fêtes de la Saint-Fiacre ont une saveur particulière.
Un village éphémère
Tout juste arrivée des Trois jours de Montsûrs et après avoir été présente à la Madeleine à Mayenne, la famille retrouve ses petites habitudes sur le parc Saint-Fiacre. Et ses amis. Dans ce village éphémère de près de trois semaines, c’est une grande famille qui se retrouve. Ils sont près d’une cinquantaine d’industriels forains à installer leur manège ou boutique de confiseries. Ceux présents depuis des décennies accueillent les petits nouveaux.
Une entraide et une ambiance auxquelles est très attaché Alexandre Huillery. « Pour beaucoup, on se connaît déjà. On est des copains », confie-t-il. « La particularité de la Saint-Fiacre c’est qu’elle se déroule durant les vacances. On a un public autant de touristes que de locaux », affirme de son côté Patricia, la maman, qui suit son mari Philippe depuis plusieurs décennies.
Une histoire de famille
Ce dernier n’est autre que l’arrière-petit-fils d’Auguste Clam, le créateur de la confiserie qui a fait des berlingos sa spécialité en plus des traditionnels gaufres, chichis et autres glaces.
« On n’a pas de date précise de la première participation de ma famille à la Saint-Fiacre. Sans doute au début des années 1900. Après mon arrière- grand-père, c’est ma grand-mère Marguerite et ma tante, Jeanne puis mon père Jean qui ont pris la suite », indique Philippe Huillery.
Mais au fait quels sont les secrets pour une Saint-Fiacre réussie ? « Des nouveautés, un programme attirant », avance Alexandre. « Et une météo clémente. Ni trop chaud, ni de pluie », ajoute en plaisantant Patricia. Car il faut dire que lorsque leurs machines pour préparer leurs friandises « toutes faites maison et sur place » sont en marche, la température peut monter jusqu’à 40°C dans la boutique installée devant la halle du Haut-Anjou. Une boutique soigneusement préparée et dont le sens du détail est apporté par le fils.
Désormais, la famille attend, avec impatience, une seule chose : l’ouverture des festivités pour retrouver les visiteurs qui seront une nouvelle fois attirés par le luminaire Clam.
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