« Cette année, 86 personnes ont été employées dans le cadre de l’arrachage de la jussie dans département. Mais pour tout récolter, il en faudrait le double », déplore Daniel Patry. Ce dernier fait partie de l’association Promo Travail, basée à Pouancé. Il est en charge des employés chargés de l’arrachage de la plante invasive. Jeudi 16 août, c’est à la boire Ragon, au haras de l’Isle-Briand, que Daniel Patry encadrait une équipe de cinq employés.
Ces derniers ne sont pas choisis au hasard. Ils font partie de structures d’insertion qui ont pour objectif de proposer un travail à ces personnes éloignées de l’emploi. « Il s’agit d’aider des per sonnes à retrouver contact, progressivement, avec le monde professionnel », explique Rémy Julien, attaché de presse du département de Maine-et-Loire.
Renouer contact avec le monde professionnel
Pour ce faire, le Département souhaite apporter des lieux concrets de réinsertion : « Ici, construire un mur d’enceinte, là, procéder à l’arrache de la jussie ». Les contrats proposés sont ajustés, après une période d’essai d’un mois, pour redéfinir les objectifs via un nouveau contrat plus ou moins long. La durée maximale d’un contrat ne peut excéder deux ans. Les chantiers ne manquent pas puisque la jussie ne cesse de s’étendre, gagnant même des cours d’eau en Mayenne.
La suite de l'article est à lire dans le Haut Anjou du 24 août 2018, édition papier ou numérique.
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