Nouvel épisode autour de Méta-Bio énergies. Un peu plus d’un an après la création de l’association locale Bien Vivre en Anjou qui lutte contre la méthanisation, l’entreprise installée à Bel-Air de Combrée essuie une troisième mise en demeure de la préfecture de Maine-et-Loire en moins de six mois. Cette mise en demeure a été établie par l’arrêté publié le 8 août.
Un nouvel arrêté qui fait suite à la visite d’un inspecteur de l’environnement en date du 9 juillet dernier. Comme inscrit sur l’arrêté de la préfecture, cet inspecteur a constaté plusieurs anomalies concernant le stockage des déchets verts, des déchets destinés au compostage et à la méthanisation, tout comme l’absence de stockage en rétention de certaines aires de stockage accueillant des déchets liquides, etc.
Cette décision satisfait l’association Bien vivre en Anjou (ABVA) qui demande la « fermeture totale de Méta-Bio énergies (Suez Organic) qui ne respecte rien ni personne. » Au début du mois de juillet 2018, l'ABVA et l'association des riverains de la forêt d’Ombrée et ses environs (ARFOE) demandaient déjà une fermeture provisoire.
Désormais adhérente au Collectif national de vigilance sur la méthanisation (CNVM), l’association Bien vivre en Anjou dénonce également le fait que « Méta-Bio continue de déposer des digestats sur une parcelle retirée de son plan d’épandage par l’arrêté de la préfecture, le 15 février dernier. »
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