Cette première expérimentation ne concerne qu’une partie du canal de Grez-Neuville long de 800 m. « On ne va tester que 150 m de berge : celle de gauche qui a subi une forte érosion à cause des vagues formées par les passages réguliers des bateaux », résume Gwennaël Cordier, conseiller technique en charge des rivières et du domaine public fluvial du Département.
Un retalutage en pente douce a été réalisé par les techniciens d’Aubel environnement, société sarthoise basée à La Chapelle-d’Aligné. Ils ont fini de poser les boudins en toile de coco pré-végétalisés sur une distance de 75 m. Il leur reste à ensemencer d’autres mélanges d’herbacées et de légumineuses, avant de planter des saules sur une autre distance de 75 m.
Un projet économique et écologique
La priorité du Département est de faire des économies. Ce type de chantier répond parfaitement à cet objectif. « La restauration des berges en maçonnerie est facturée 8 000 € le m2. Contre 37 000 € TTC pour 150 mètres de végétalisation. » Entre les deux options, le Département a vite fait son choix. Nooruddine Muhammad, conseiller départemental, n’est pas mécontent de voir ce nouveau projet sortir de terre. « Nous avons sélectionné des plantes capables de s’enraciner rapidement pour limiter l’érosion de la berge. »
L’expérimentation va se poursuivre jusqu’aux prochaines écourues.
Article complet à retrouver dans l'édition du Haut Anjou du 2 novembre 2018, édition papier ou numérique.
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