« J’aime bien l’Histoire et comme j’ai accès facilement à notre état civil, un jour je me suis dit que j’allais regarder d’un peu plus près les Niaflais Morts pour la France, explique Daniel Gendry, maire de Niafles. Et là, je me suis aperçu qu’il y avait un souci sur trois noms. Trois hommes nés à Niafles avaient bien la mention Mort pour la France, mais ne figuraient pas sur notre plaque. Avec l’aide d’un passionné (M. Gomez de Laval) et en consultant des registres spécialisés, nous nous sommes aperçus que deux d’entre eux étaient inscrits sur des monuments aux morts de communes voisines car ils y habitaient à l’époque, mais le troisième n’apparaissaient nulle part. »
« L’un d’entre eux n’apparaît nulle part »
Et Daniel Gendry de continuer : «Le choix du conseil municipal a donc été de réparer l’oubli de ce troisième homme qui n’apparaissait nulle part mais aussi d’élargir aux deux autres qui étaient des enfants de la commune également et qui ont dû y vivre forcément un temps.»
Ces trois “poilus” sont Morts pour la France « à la suite de maladies ou de blessures ».
Le premier est Joseph Vignais né aux Blanchères. Le nom de Joseph Vignais est inscrit sur le monument aux morts de Livré-la-Touche. Joseph Vignais est décédé le 27 janvier 1919 à Tours, à 20 ans.
Le deuxième est Olivier Le Floch, né à la Goupillière, qui apparaît lui sur le monument aux morts de Saint-Martin-du-Limet. Il est décédé le 25 octobre 1918, 32 ans, dans l’Aisne.
Le troisième, celui qui n’apparaît actuellement sur aucun monument aux morts, est Joseph Marie, né dans une autre maison du lieu-dit Les Blanchères également (ce lieu-dit regroupe plusieurs habitations). Ce dernier est mort le 13 septembre 1914, à 34 ans, à Laval.
Lire la suite dans notre édition de vendredi 9 novembre 2018.
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