En octobre 2018, l’Etat a été condamné pour avoir refusé à Aprochim, en 2015, de traiter des transformateurs en provenance d’Egypte. Qu’en est-il de ce dossier ?
Nous ne nous sommes pas inscrits dans une logique d’indemnisation. Ces transformateurs représentaient 150 000 € de chiffre d’affaires. Du fait d’avoir recouru à des sous-traitants, nous avons perdu 15 000 € de chiffre d’affaires. Le débat est clos.
Comment s’est passée 2018 ?
C’est une année difficile. Après l’incident du 13 octobre 2017 dans une de nos étuves, des travaux ont été effectués au premier trimestre pour modifier les cinq étuves. Le reste de l’année est acceptable, conforme aux prévisions. La rentabilité d’Aprochim n’est pas au rendez-vous car nous sommes sur un site soumis à des obligations de surveillance comme on n’en voit nulle part ailleurs. Ce sont 400 000 € d’études environnementales. On espère un jour un allégement de ces contraintes, avec des contrôles plus espacés. La norme à respecter est de 1,25 picogramme par gramme. Aprochim est en-dessous.
Quel devenir envisagez-vous pour Aprochim ?
C’est compliqué. Une unité de méthanisation provoque des odeurs. La métallurgie, des émissions. La difficultés, ce sont des sensibilités exacerbées. J’essaie de trouver quelque chose de compatible. J’ai décidé d’acheter le terrain Pigeon en limite de propriété, comme cela en reculant la clôture de 300 m, je n’aurai plus de problème de norme. Je réfléchis à mettre sur ce terrain de huit hectares, soit des panneaux photovoltaïques soit de confier la gestion d’une zone plantée d’arbres à une association, pour valider des permis CO2.
Interview complète à retrouver dans l'édition du Haut Anjou du vendredi 25 janvier 2019.
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