«Le mouvement national a été lancé par des assistantes maternelles à Bordeaux», explique Mickaël Guérin, assistant maternel à Renazé et qui est leur porte-parole en Mayenne. Ils ont dans le viseur : la réforme voulue par l’état dite du cumul emploi-chômage.
En cas d’activité réduite, comme c’est le cas pour les assistants maternels quand un enfant part et qu’un autre n’arrive pas tout de suite, une allocation est versée à l’assistant maternel qui perd un contrat. Elle est de 57 % à 75 % «sur la base du dernier emploi». Pour résumer, «ce sont 150 à 200 € par mois en cas d’activité réduite qui sont concernés.»
Des bas revenus pénalisés ?
Chez les professions aux multi-employeurs, «ces moments d’activité réduite sont courants. (...) Depuis dix ans que je suis assistant maternel, j’ai déjà eu recours plusieurs fois à ce système, dont une fois pendant six mois.»
Mickaël Guérin invite les professionnels de ces différentes filières du multi-employeurs à se réunir le samedi 2 février, à 10 h devant la préfecture de Laval (du covoiturage est organisé au départ de Renazé, départ à 8 h 15 de la place de l’Europe).
Lire la suite dans notre édition du Haut Anjou du vendredi 1er février
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