«Vivre dans un périmètre classé, c’est compliqué !» indique le maire Gaétan Chadelaud. Sa commune entame son projet de réaménagement du centre bourg. Un projet de 1,1 million d’euros qui a nécessité diverses réunions avec la population, un gros travail, des sacrifices et un budget ajusté sur des années pour le réaliser.
Un rapport difficile entre le maire et l’ABF
Mais voilà, l’édile se dit excédé par l’architecte des Bâtiments de France (ABF). «Un jour, nous demandons une autorisation pour un abri-bus afin de protéger nos enfants qui empruntent le transport scolaire, et on nous impose une structure qui vaut quatre fois le prix d’un abri-bus normal. Le lendemain, nous souhaitons sécuriser le bourg, et après trois ans d’étude avec les services du Département, nous envisageons un rond-point adapté à notre patrimoine. Mais nous butons encore sur des réserves de l’ABF».
Enfin, «dans le cadre d’un projet éolien proche (à Fontaine-Couverte), nous demandons au porteur de projet en contrepartie de l’impact visuel sur la commune, le renfort du bocage local avec l’implantation de nouvelles haies. Nous avons recherché, ouvert les archives, etc., et beaucoup travaillé pour retrouver celles qui existaient et les restaurer. Et là encore, notre projet qui concerne tout de même du patrimoine (bocager) est recalé par les Bâtiments de France !»
Lire la suite et la réponse de l'architecte des Bâtiments de France au maire dans notre édition du Haut Anjou du vendredi 8 février 2019.
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