«Les conditions à la galerie pour les artistes étaient restrictives avec l’obligation d’être présents les week-ends, c’était aussi à eux d’organiser leur vernissage, etc. Dans ces conditions, nous avions du mal à trouver onze artistes pour boucler la programmation annuelle», explique Tifanny Rougelin, chargée de communication à la ville. «Le système s’essoufflait.»
Alors, il a été décidé de changer les règles et de revoir l’organisation générale.
Un médiateur
Désormais, c’est l’association Octopus (celle-là même qui gère le festival Rustine) avec à sa tête les deux artistes de Niafles, Delphine et Alexis Horellou, qui en aura la charge.
Une enveloppe de 8 000 € leur a été confiée pour «trouver huit artistes afin d’établir une programmation (contre onze auparavant). Les expositions seront plus longues (un mois au lieu de trois semaines) mais moins revenues.»
Aussi, les élus ont pris l’option médiation. La municipalité leur a donc octroyé une enveloppe supplémentaire de 7 000 € pour développer des passerelles avec des associations, inventer des événements (concert, lectures, rencontres etc.)...
Le but est «de faire venir un nouveau public» : personnes âgées, résidents, personnes en difficultés, handicapées, enfants... et aussi «faire du lien avec la médiathèque intercommunale».
Bref, «redonner vie à ce lieu bien situé. Charge à l’association de salarier un médiateur pour cela (ce sera Delphine Horellou. Elle conservera son emploi à Centrale 7 à Segré-en-Anjou-bleu, l’atelier d’artistes, NDLR).»
Retrouvez les nouvelles orientations et les souhaits des nouveaux gérants dans notre édition du 8 février 2019.
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