La batterie-fanfare, Christian Bruyas baigne dedans depuis sa tendre enfance. C’est près de Saint-Etienne, « dans un petit village semblable à Laigné que j’ai commencé à jouer du cor, à participer aux concours individuels et d’ensembles de la Fédération sportive et culturelle de France ». Ado, il décide même d’approfondir ses connaissances au Conservatoire de Saint-Étienne ; il en obtient même le premier prix et décide d’aller encore un peu plus loin en suivant des cours à Paris. « Une fois par semaine, je faisais un aller/retour en train pour suivre 1 h de cours », preuve à quel point il avait déjà la musique chevillée au corps.
Musicien de la police nationale
Bien décidé à en faire son métier, il devient musicien de la police nationale, profession qu’il exerce toujours aujourd’hui. « Je joue lors des cérémonies patriotiques, des remises de décorations mais aussi lors des obsèques de policiers décédés en service. » C’est en 1998, à Daon, alors que Christian officie en tant que jury d’un concours départemental qu’il fait la connaissance des musiciens de Laigné avec lesquels le courant est très vite passé. « A l’époque, j’habitais Paris. Frédéric Feau était le chef d’orchestre mais je faisais un aller/retour par semaine pour donner des cours le mercredi. »
En 2003, Christian décide finalement de s’installer dans le village et prendra le poste de chef d’orchestre dans les années 2009/2010.
L'article complet à retrouver dans notre édition du Haut Anjou du vendredi 1er mars 2019.
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