« C’était il y a vingt-quatre ans. L’un de mes enfants est décédé d’un ostéosarcome, un cancer osseux. Après avoir vécu au rythme des transfusions pendant plusieurs semaines, lorsque tout ça s’est terminé, je n’avais plus d’autre choix que de donner, à mon tour.»
Roland Meignan l’avoue, presque avec regrets : « Avant d’être directement touché, je n’y avais jamais pensé. Je connaissais le don de sang sans jamais avoir pris le temps de me lancer. »
Dons de sang et de plasma
Et c’est à l’âge de 35 ans, juste après le décès de son fils, que cet agriculteur a donné pour la première fois. « Je me disais, et cela reste toujours mon leitmotiv, que je peux guérir des gens. » Les dons de sang mais aussi de plasma, Roland Meignan en a fait un véritable devoir. Que ce soit à Cossé-le-Vivien, à Quelaines ou à la Maison du don à Laval, il s’astreint à un rythme régulier.
« J’ai tout de même appris à faire attention à ne pas trop sur-solliciter mes veines. Mon objectif c’est de donner le plus longtemps possible. »
En effet, si à bientôt 59 ans, il peut être fier de ses 104 dons (35 de sang et 69 de plasma), il compte bien aller jusqu’à 66 ans pour le plasma et 71 ans pour le sang.
Article complet à retrouver dans notre édition du Haut Anjou du vendredi 1er mars 2019.
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