Lancé avant 2010, le projet d’unité de méthanisation est une histoire longue. « La recherche de financement entre 2013 et 2015 a été rendue compliquée à un moment où il y avait une méconnaissance de ce qu’est la méthanisation », explique Frédéric Flipo, directeur général délégué d’évergaz, la société porteuse du projet Biogaz Pays de Château-Gontier.
Mais ces temps difficiles sont derrière. La phase de construction a eu lieu entre 2016 et 2018. Le site est aujourd’hui opérationnel.
Prévenir les odeurs
Avec ses deux digesteurs, sorte de grand estomac qui nourrit les bactéries, ses trois cuves de stockage, sa cuve de maturation et de stockage de gaz avec son dôme arrondi, le méthaniseur reçoit 35 000 tonnes d’entrants par an des entreprises locales : fumiers, déchets industriels et de l’agro-alimentaire (sang, pulpes...).
33 000 tonnes d’engrais et amendement par an sont obtenus à destination d’une dizaine d’agriculteurs pour l’épandage. « C’est un projet de méthanisation territorial », déclare Frédéric Flipo.
Pour prévenir les odeurs, « on est très vigilant. Le bâtiment de stockage et d’introduction de la matière de 700 m2, avec zone à hygiéniser (à 70°C) dispose de portes fermées et d’un traitement d’air. En extérieur, on construit une lagune couverte de 16 000 m3 pour stocker la matière après digestion. »
En outre, et surtout, à partir du biogaz, il est produit de l’électricité et de la chaleur...
Article complet à retrouver dans l'édition du Haut Anjou du vendredi 8 mars 2019.
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