Georges Bertho, de Bouillé-Ménard, travaillait dans la vente automobile. « Pour préparer notre retraite avec ma femme nous rénovions des appartements durant toutes nos vacances. Et voilà le résultat : encore un à refaire entièrement ! »
Il dit “encore”, car l’homme a déjà vécu un tel phénomène dans un autre logement à Ménil. «Là-bas, les locataires avaient défoncé tous les murs. ça fait deux fois, il y en a marre !»
Au 34, rue Victor-Fourcault à Renazé, il loue deux appartements et un studio. «Le loyer est de 253 € soit le montant que prend en charge la CAF», explique-t-il.
Pour ce prix-là, il met également à disposition gratuitement une réserve avec deux machines à laver. «C’est même moi qui paie l’eau.»
« J’ai dit aux gendarmes : je vais faire une bêtise »
Dans l’un des appartements, un jeune homme sans travail s’installe. C’était il y a trente mois.
L’homme se met en couple avec une femme.
Et puis, « un jour je reçois un courrier de la CAF disant que leurs services ne paieront plus le loyer car les locataires sont partis. Je n’étais même pas au courant car il n’y a eu aucun préavis.»
A l’ouverture de l’appartement, l’odeur était insupportable : « Ils vivaient avec des chiens...» et puis « tout ce que nous avions rénové il y a quatre ans a été cassé.»
Il avait eu un pressentiment. « Un jour, je constate que la consommation d’eau est énorme pour cet appartement. Je les appelle donc pour savoir s’ils n’ont pas une fuite. L’homme me dit que le chauffe-eau a un souci. Je fais donc intervenir une société qui le change. Là, l’employé me dit que jamais il n’avait vu un appartement dans un tel état.»
Article complet à retrouver dans notre édition du Haut Anjou du vendredi 22 mars 2019
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