Dans son atelier d’Héloïse à Saint-Fort, Géraldine Boursier manquerait presque de place. Depuis 2000, la peintre en décor sur meuble, « je n’aime pas le terme de relookeuse », redonne une seconde vie à des meubles anciens en tous genres.
Elle y apporte parfois sa touche personnelle en alliant le tissu sur le bois. Labellisée Répar’acteur depuis deux ans, l’artisan sera présente au village du réemploi à la communauté Emmaüs de Villiers-Charlemagne samedi 11 mai (voir encadré).
Une mise en valeur du réemploi
Une première édition « pour valoriser les savoir-faire autour du réemploi », indique la coordinatrice d’Emmaüs, Fanny Pirotais. Des couturiers mayennais ont ainsi confectionné ces dernières semaines des robes et ensembles à partir de vêtements récupérés lors de trois défilés programmés tout au long de la journée.
Des démonstrations, Marie-Laure Hardy en proposera également. Elle aussi membre du réseau Répar’acteurs, la brodeuse en haute-couture a lancé sa micro-entreprise au Bignon-du-Maine il y a deux ans. Diplômée d’un CAP modiste et passée par les Beaux arts à Angers, la quadragénaire est ainsi à la tête de L’éclat percé.
Des réalisations présentées à la Fashion week
Al’étage de sa maison, Marie-Laure Hardy a installé son atelier de couture où elle réalise ses créations. Et l’une d’entre elles a eu l’honneur d’être vue par des milliers de personnes. « Je participe depuis 2015 aux ateliers proposés à Malicorne (Sarthe) par Michèle Rabard, ancienne couturière des ateliers Lesage à Paris, explique Marie-Laure Hardy. Grâce à son réseau, nous avons pu travailler pour le styliste américain Kithe Brewster, invité à la Fashion week de Paris. Nous avons ainsi confectionné avec cinq autres brodeuses une robe brodée ainsi qu’un chemisier. Cela représente plus de 600 h de travail. »
Article complet à retrouver dans l'édition du Haut Anjou du vendredi 3 mai 2019.
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