Originaire d'Asie, le moustique tigre (Aedes albopictus) a colonisé une grande partie du territoire français ces dernières années. Désormais bien présent en Mayenne, il a été détecté dans plusieurs communes du sud du département, notamment à Château-Gontier-sur-Mayenne et Renazé. Sa présence n'est pas anodine : ce moustique est capable de transmettre plusieurs virus tropicaux, dont la dengue, le chikungunya et le zika.
200 œufs par ponte
Contrairement aux moustiques autochtones, le moustique tigre se développe dans de très petites quantités d'eau. Une coupelle sous un pot de fleurs, un jouet abandonné dans le jardin ou une gouttière bouchée peuvent suffire à accueillir ses œufs. La femelle pond jusqu'à 200 œufs à la fois, qui deviennent adultes en une semaine seulement.
L'Agence régionale de santé (ARS) des Pays de la Loire appelle à la vigilance, notamment pendant les périodes chaudes et humides propices à sa reproduction. Elle diffuse une check-list de bonnes pratiques à adopter dès à présent.
Les bons réflexes à adopter
Pour limiter la prolifération du moustique tigre, quelques gestes simples sont recommandés :
- Vider chaque semaine les coupelles, seaux, arrosoirs, gamelles pour animaux, bâches et jouets d'enfants.
- Couvrir hermétiquement les récupérateurs d'eau de pluie, bidons ou petites piscines.
- Vérifier régulièrement qu'aucune eau stagnante ne s'accumule dans les gouttières, terrasses, caniveaux ou regards d'eau pluviale.
D'autres astuces peuvent renforcer la lutte, comme le fait de mettre du sable dans les soucoupes de pots de fleurs ou de favoriser la biodiversité dans les jardins (mare naturelle, présence de libellules ou de grenouilles, par exemple), qui limite naturellement les moustiques.
Signaler pour mieux surveiller
Un portail national permet de signaler la présence du moustique tigre sur son lieu de vie : signalement-moustique.anses.fr. Ces signalements aident les services de santé à surveiller la progression de l'espèce et à déclencher, si nécessaire, des actions ciblées.
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