Les Français sont invités aux urnes dimanche 26 mai pour les élections européennes. Un scrutin qui se prépare depuis des mois mais qui s’est accéléré il y a quelques jours dans les communes.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la diversité des candidats pose des problèmes de logistique sur le terrain. On imagine bien le casse-tête des élus et agents municipaux pour installer les 34 panneaux à proximité du lieu de vote. Des panneaux où les candidats peuvent apposer leurs affiches de campagne. « Et en plus il en faut un 35e pour le règlement », explique l’employé communal d’Angrie occupé jeudi 9 mai à la pose. Toutes les communes ne disposent ainsi pas dans leur stock d’un nombre de panneaux suffisant. Il faut donc improviser parfois en bricolant soi-même des panneaux, ce qu’on fait de nombreuses communes. « C’est une dépense supplémentaire. »
Un coût financier
« On fait comme tout le monde, on fait comme on peut, admet Pascal Chevrollier, maire de La Jaille-Yvon. J’espère seulement que les candidats y colleront leurs affiches, même si je sais bien que ce ne sera pas le cas pour beaucoup ! » Mais l’agacement se fait quand même sentir : « Je trouve ça aberrant qu’on nous impose encore des choses comme celles-ci alors qu’on nous oblige à passer au numérique pour d’autres choses plus “vitales”. »
Du côté du Lion-d’Angers, la municipalité avait prévu d’installer un deuxième site d’affichage : « On a acheté douze panneaux il y a quelques mois pour près de 3 500 €, explique étienne Glémot, maire du Lion-d’Angers. Finalement avec le nombre de panneaux qu’on devait installer, on a dû faire qu’un seul site, et on a même dû en fabriquer quelques-uns. Et je ne parle pas de la galère pour les agents de percer de nouveaux trous dans le béton... »
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