Aujourd’hui, elle est comédienne. Mais son ancien métier lui a inspiré la pièce Bravo Roméo bravo, co-écrite avec Jean-Luc Placé, metteur en scène, avec le soutien de la compagnie Patrick Cosnet de Pouancé.
Le tempérament bien trempé, Marie Véron a derrière elle 25 années de pratique du judo. Elle est ceinture noire. Tout naturellement, elle s’est orientée vers une faculté du sport au Mans, avec l’intention de devenir professeur.
Des blessures la feront changer de voie, et c’est alors qu’elle décide de passer toutes sortes de concours. Elle choisit le premier où elle est acceptée : la police. «Ce n’était pas une vocation.» Marie Véron y passera huit ans de sa vie, de 2007 à 2015, à Paris.
«Un milieu fermé»
D’abord affectée dans la garde à vue de détenus. Puis à la brigade de répression du banditisme. «J’étais intéressée par les enquêtes de police judiciaire.» Le rythme y est soutenu. «On travaillait nuit et jour. C’est dur. Il faut physiquement être solide. On nous demande beaucoup...»
Marie Véron a auditionné les victimes de la supérette casher porte de Vincennes au moment de l’attentat terroriste contre Charlie hebdo en 2015. «Nous autres policiers, on était tous solidaires.»
Au bout d’un moment, pourtant, elle a eu envie de quitter «ce monde à part, fermé»...
Article complet à retrouver dans l'édition du Haut Anjou du vendredi 24 mai 2019.
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