Régulièrement pointée du doigt pour ses dépassements des normes de pollution aux PCB (polychlorobiphényles) sur les herbages, la société Aprochim a joué la carte de la transparence.
Pour la première fois, le groupe Chimirec a réalisé une porte ouverte de ses différentes filiales, dont celle de Grez-en-Bouère vendredi 24 mai.
Une visite aux clients, fournisseurs, élus, riverains et familles des 32 salariés. Conscient du poids lourd porté par l’entreprise depuis 2011 à la suite d’une pollution aux PCB, le directeur général se veut le plus transparent possible.
« Nous avons subi par le passé des critiques assez vives. On traite des substances qui font parfois peur mais il vaut mieux que cela soit fait proprement chez nous que mal fait ailleurs, se défend Didier Gauthier en mettant en avant l’accentuation des normes réglementaires et les travaux réalisés sur le site depuis plus de deux ans pour combattre les émissions des polluants. Le passif est tel que nous sommes surveillés à la loupe (19 points de relevage sont implantés sur le site pour réaliser des contrôles). »
Une épée de Damoclès au-dessus de la tête
Alors que l’entreprise a été récemment condamnée par le tribunal de Laval à « respecter des normes de qualité dans l’environnement sous astreinte de 10 000 euros par dépassement », Didier Gauthier se montre surpris par cette décision. « L’arrêté c’est notre objectif de tous les jours. On respecte régulièrement les normes, hormis c’est possible lors de conditions météo difficiles comme un été chaud », précise-t-il.
Malgré cette « épée de Damoclès au-dessus de la tête », Aprochim avance.
Article complet à retrouver dans l'édition du Haut Anjou du vendredi 31 mai 2019.
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