« Quand je suis arrivée, il y avait six classes. Nous sommes passés à cinq deux ans après, et on a bien failli n’en avoir plus que quatre en 2005 », se rappelle la directrice, qui s’était alors fortement mobilisée avec les parents d’élèves pour sauvegarder les cinq classes.
« L’école, c’est un espoir pour l’enfant »
En arrivant à Jean-Guéhenno, qui est « un bel outil pédagogique » , Cathy Blondin a eu envie d’impulser des choses. Pour elle, il était (et ça l’est toujours) important que les enfants aiment l’école.
« Tout au long de mon parcours scolaire, j’ai été confrontée à plusieurs reprises à des personnes qui manquaient de bienveillance. Je n’ai pas eu envie de cela à Jean-Guéhenno (et avant où j’étais). L’enfant doit être reconnu. En tant qu’enseignant(e), on ne doit pas tout cautionner ni des parents, ni des collègues. L’enseignant doit être le référent de la sécurité. Il ne doit pas changer constamment les choses, sans quoi les enfants perdent leurs repères. Il faut une stabilité, des règles de conduite, déclare Cathy Blondin. Les parents, eux, ne doivent pas non plus se décharger sur l’école pour ce qui est de l’éducation. On doit dire les choses ».
Article complet à retrouver dans l'édition du Haut Anjou du vendredi 21 juin 2019.
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