Leur but était encore une fois d’alerter la population sur la situation actuelle, de leurs établissements en général et celle des urgences en particulier.
Au centre de leurs revendications, l’octroi d’un poste d’infirmier d’accueil et d’orientation (IAO) et un autre d’aide-soignant de nuit. « Une IAO gère normalement entre 14 000 et 17 000 passages par an, chez nous c’est plus de 19 000 assurés pour une secrétaire, et on est parfois obligés d’arrêter les soins pour aller à l’entrée, orienter les personnes vers l’attente ou l’urgence vitale », dénonce Sylvie, infirmière aux urgences de Château-Gontier.
Presque 900 signatures à ce jour
Pourquoi le marché alors ? « Pour montrer qu’on est encore en grève », martèle Xavier, qui occupe le même poste au sein de l’hôpital castrogontérien. « On était à Château-Gontier il y a quinze jours, on est à Segré aujourd’hui, et on sera à nouveau à Château-Gontier dans deux semaines », prévient-il. « On ne peut évidemment pas y aller tous », reprend Sylvie, « mais 100 % du personnel est en grève et on a le soutien de la population. »
Un appui de poids, validé par 177 signatures à Segré, qui s’ajoutent aux 701 de Château-Gontier (dont 200 aux urgences).
Article complet à retrouver dans l'édition du Haut Anjou du vendredi 9 août 2019.
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