‘‘Perdre sa vie à la gagner.’’ Cette citation du philosophe Pierre Rabhi, Bertrand et Stéphanie Dusseaux l’ont fait leur. Quand leur troisième enfant, Loïc, est né, en 2015, un choix de vie s’est imposé au couple. Continuer de travailler tous les deux ou bien voir grandir leurs enfants.
Plombier puis professeur de musique, Bertrand n’a pas hésité. Il a préféré devenir papa au foyer. «J’ai diminué progressivement mon activité professionnelle, d’abord de 80 % à 50 %, puis 30 %. Cela ne me manque pas.»
Professeur des écoles à Montigné-le-Brillant, Stéphanie s’est mise à temps partiel, profitant du congé parental. « J’ai développé des méthodes alternatives d’enseignement, en lien avec l’observation de mes enfants et de leurs envies. Cela m’a questionnée sur ma façon de travailler en classe. »
Des apprentissages par la découverte
Stéphanie a repris à temps complet depuis un an et ses élèves «maintenant sont tous en plans individuels. Chacun avance à son rythme, sans jugement, et toujours dans la valorisation.»
Depuis la naissance de leur troisième enfant en 2015, les Dusseaux en sont venus à l’instruction famille. Maïwen, 7 ans, Yann, 6 ans, et Loïc, 3 ans, apprennent à la maison, à travers les activités qui leur sont proposées : cuisine, bricolage, jardinage, balade à vélo... La fratrie apprend via la découverte, le jeu, sans contraintes horaires. « L’inspecteur académique vient vérifier les notions acquises tous les ans...»
Article complet à retrouver dans l'édition du Haut Anjou du vendredi 16 août 2019.
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