Moins de deux ans après votre arrivée, vous quittez le département. Quelle image garderez-vous du sud-Mayenne ?
J’avais, en prenant mon premier poste de sous-préfet, la volonté d’aller sur les territoires pour voir comment l’Etat pouvait accompagner les projets.
Le sud-Mayenne n’en manque pas. Il connaît une dynamique très forte avec des industries, notamment, qui se développent à une allure folle. Il y a ici une vraie volonté d’avancer. J’ai également été bluffé par l’offre culturelle remarquable.
J’ai un peu le goût d’inachevé en partant après un peu moins de deux ans. Je pars le cœur lourd. Avec émotion. Je suis tombé, comme ma famille, sous le charme de Château-Gontier. Je pars mais je reviendrai, c’est certain.
Pour votre premier poste de sous-préfet vous avez eu à gérer dès votre arrivée l’affaire Lactalis. Pas simple...
J’ai essayé durant ces deux années de relayer les difficultés, les aplanir mais aussi être utile pour porter les projets.
Il y a eu en effet à traiter le dossier Lactalis à Craon (des lots de poudres de lait ont été contaminés à la salmonelle dans l’usine Celia en décembre 2017, NDLR) mais aussi celui complexe d’Aprochim à Grez-en-Bouère à la suite de l’explosion survenue sur le site en octobre 2017. Sur chaque dossier, je suis tombé sur des interlocuteurs à l’écoute et, je le répète, avec l’envie d’avancer.
Article complet à retrouver dans l'édition du Haut Anjou du vendredi 11 octobre 2019.
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