« Ici, c’est un travail où il est impossible de ne pas s’investir, ou sinon on passe à côté. » Ces quelques mots de Laurène Thomas, coordinatrice de l’association Centrale 7, à Nyoiseau (Maine-et-Loire) résument bien son état d’esprit à quelques jours de son départ.
Aujourd’hui âgée de 35 ans, la pétillante maman va quitter ce poste pour lequel elle s’investit depuis maintenant sept ans.
« Je me suis dit qu’il était temps d’aller voir d’autres horizons. Il y a eu un renouveau dans l’équipe des artistes, c’est bien qu’il y ait du renouveau aussi pour ce poste de coordination. »
Travail d’équipe
Son départ se profile pour cette fin décembre 2019, et « je vais revenir donner des petits coups de main bénévolement en janvier, histoire de bien boucler tous les dossiers. Et puis ça m’aidera à partir tranquillement. »
S’il y a un point sur lequel Laurène Thomas revient souvent en dressant le bilan de cette expérience, c’est son amour pour le lieu qui a pris vie sur le site du Bois II à Nyoiseau il y a déjà treize ans.
« J’ai vraiment eu l’impression d’y vivre, il y a un fort sentiment d’appartenance à quelque chose qui rassemble ici, réalise-t-elle. C’est quelque chose que je souhaite dans mon travail, et même dans la vie en général. » Un sentiment de travail « collectif, de tribu, d’implication ».
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Au cours de ces sept belles années passées à Centrale 7, Laurène se chargeait de « coordonner les équipes, de gérer la structure et les événements, notamment sur le plan administratif ».
Une manière aussi de représenter la structure et de parler de Centrale 7 d’une seule et même voix. Mais pour ce qui est de la vie de la structure qui compte aujourd’hui une quinzaine de personnes, « c’est vraiment un travail collégial, chacun donne son avis et participe à la vie du lieu ».
Nombreux souvenirs
Laurène va retrouver ses terres du Finistère, région dont elle est originaire. En tout cas, en sept ans, on en accumule des souvenirs.
Mais difficile de citer celui qui aura été le plus marquant. Après réflexion, Laurène Thomas se remémore ses débuts à Centrale 7 :
« C’est vrai que les premiers événements qu’on a organisés m’ont marqué. J’ai vu à quel point ça pouvait être fou et porteur de faire un projet collectif, explique la jeune femme. à quel point quand on additionne les énergies ça donne un travail si important, si intéressant. »
C’est donc avec un fort attachement que la coordinatrice va laisser son poste à Centrale 7.
Un intérêt du public
Une « belle association à qui je souhaite de rester debout. ça reste une association, et même si les élus nous soutiennent beaucoup aujourd’hui, il ne faut pas oublier que c’est toujours une bataille financière pour continuer nos actions ».
« Il faut que le lieu garde avant tout sa liberté de création pour que le public continue de venir. » D’autant plus que « les personnes s’intéressent de plus en plus à ce lieu, j’ai vu l’évolution en sept ans. »
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