L’action de lutte contre la prolifération des chats errants à Château-Gontier (Mayenne) a payé en 2019. L’association Chat-O- Cats, qui œuvre dans ce domaine, a relevé moins de chats sauvages l’année dernière en ville. Mais la trésorerie est fragile.
Jacqueline Carchon, présidente de l'association Chat-O-Cats, créée en 2014, déclare:
On peut être satisfait de notre travail. 180 chats ont été traités en 2019 inclus dans ce chiffre les chats errants et ceux adoptés. En 2018, ils étaient au nombre de 200, mais on est tributaire de la disponibilité des vétérinaires.
Ceci dit, Jacqueline Carchon reconnaît qu’« il y a moins de chats errants en ville. Cela ne représente même pas un tiers. Et on n’a plus de chats malades dans les rues ». Par son action, Chat-O-Cats favorise la bonne harmonie entre félins et humains.
L’association évite ainsi des actes de cruauté ou de maltraitance animale, voire de barbarie. En lien avec les polices municipales, elle peut avoir un rôle de médiateur dans des conflits de voisinage. Tout cela a cependant un prix.
Des factures en retard
Les dépenses de l’association avoisinent les 15 000 € chaque année. Elles sont liées aux frais sanitaires : test sida, test leucose, soins... Quand un chat s’avère positif, il est euthanasié.
Jacqueline Carchon tempère :
C’est assez rare, on a été confronté à moins de dix euthanasies l’an dernier.
En face des charges, les recettes s’élèvent à environ 14 000 €. Les adoptions qui amortissent les dépenses, permettent d’engranger quelques recettes. Une adoption revient à 90 €, la stérilisation comprise. Après, les autres recettes proviennent des cotisations et dons.
Chat-O-Cats a craint, à un moment donné, de ne plus pouvoir honorer ses factures :
Nous avons eu l’impression de beaucoup peiner en 2019. Nous avions près de 2 000 € d’impayés, en juin, auprès des vétérinaires, qui nous appliquent pourtant un tarif préférentiel associatif : 80 € la stérilisation pour une chatte, 60 € pour un mâle.
Des conventions renforcées
Chat-O-Cats s’en est sorti grâce au « renforcement des conventions avec la Ville et la fondation 30 Millions d’amis », qui financent les stérilisations et les tatouages.
Jacqueline Carchon :
3 600 € d’aides ont été perçues de la Ville et de 30 Millions d’amis. D’autre part, la fondation Bardot nous verse 600 à 800 €.
En 2020, Chat-O-Cats poursuit son action en repartant à la chasse aux financements.
Nous allons relancer les communes pour les sensibiliser à l’intérêt de la stérilisation
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