Château-Gontier-sur-Mayenne. Sapeurs-pompier : une crise des vocations ?

C’est un centre de secours segréen en profonde mutation qui a fêté la Sainte-Barbe, samedi 5 décembre. Dans un contexte de crise du volontariat, la modernisation des infrastructures doit permettre de faire de la caserne un lieu plus attractif et vivant. Mise en place du système automatisé de Bip-alerte, réalisation d’une salle de réunion pour le groupement, d’une autre salle de cours pour les formations, mais aussi d’une salle de sport, d’un foyer avec cuisine et de nouveaux vestiaires. Plus important encore : l’arrivée prévue, au printemps, de trois professionnels supplémentaires, qui doit porter leur total à dix. Une énergie importante est aussi dépensée pour recruter  des volontaires. Les difficultés à renouveler l’effectif commencent à se traduire par des manques de disponibilité, qui peuvent poser, à terme, des problèmes de sécurité. Il y a cinq ans, les pompiers segréens effectuaient 600 sorties par an. En 2015, ce sera 1 000, soit trois par jour. Le besoin de répartir la charge, entre les 45 volontaires du centre, se fait donc plus que jamais ressentir. Fondamentalement, aux yeux du chef de centre, c’est la perte de sens civique qu’il faut combattre.

Pour devenir sapeur-pompier volontaire