Les Jardins familiaux du Lion-d'Angers ont un nouveau visage, depuis vendredi 19 janvier. À l'issue des élections du conseil d'administration, Mayline Mubashar est devenue la présidente. Elle succède à Robert Bobard, qui a assumé le poste par intérim pendant plusieurs mois. Mayline n'est pas une inconnue des jardiniers, sur les 32 bouts de terrains communaux situés au bord de la rocade impasse de la Grande Chaussée. Elle en fait partie. Sur les terrains des Jardins familiaux, elle cultive, depuis deux ans, ses plantes annuelles, des aubergines, tomates, courges, courgettes, concombres, physalis, des fleurs comestibles, bourrache, lavande, des aromatiques, thym, des vivaces, rhubarbe, cassis, framboises, verveine, et à l'occasion des oignons et de l'ail. « J'avais demandé une parcelle de 150 m2. Mon compagnon et moi sommes en location, et nous avons un tout petit terrain. » Cultiver en pots ne pouvait la satisfaire.
Amoureuse de la nature
Originaire de Marsanne, petit village perché entre plaine et montagne à 15 km au nord-est de Montélimar, Mayline Mubashar est une enfant de la nature, amoureuse des grands espaces, qui adore randonner. « Avec ma grand-mère et mes parents, j'ai toujours jardiné. J'aime comprendre le processus de croissance du végétal jusqu'à devenir un aliment. »
Avec son compagnon, Gaël Alousque, un Albigeois d'origine, Mayline est arrivée en 2018 au Lion-d'Angers. « Je me suis formée en tant que travailleuse sociale à Angers. J'ai un diplôme d'État de conseillère en économie sociale et familiale. » À présent, elle est pépiniériste à Sarrigné, près du Plessis-Grammoire. Gaël, lui, est libraire à Château-Gontier. « On est épanouis dans notre travail. Moi, je vis à l'extérieur tandis que mon compagnon aime la vie d'intérieur. »
Secrétaire de l'association des Jardins familiaux en septembre 2023, Mayline Mubashar a donc accepté, récemment, la présidence. « On avait besoin de bénévoles. » Habituée aux responsabilités - « j'ai été dans d'autres associations comme le Secours catholique, et en milieu étudiant » -, elle l'avoue : « J'aime être en interaction, valoriser les compétences de chacun. »
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