Cette programmation vient confirmer les craintes qui durent depuis bientôt six mois. La fédération régionale a décidé de supprimer les quatre courses de galop habituellement prévues le premier dimanche de juillet à Combrée et par voie de conséquence, les quatre courses de trot qui allaient de pair ont elles aussi été supprimées. Combrée ne devrait donc plus accueillir de réunions. Du côté de l'hippodrome de Château-Gontier/Saint-Fort, ne subsistent que les deux journées des samedi 21 et dimanche 22 mai.
Un écoeurement pour les présidents des sociétés de courses de ces deux hippodromes. "Un drame" même, selon le maire de Combrée. Pourtant, de nombreuses démarches ont été menées pour tenter de défendre ces sites de courses, mais la marche arrière semble belle et bien impossible à actionner.
Contacté, Frédéric Munet, président du conseil du galop à la fédération Anjou Maine répond aux critiques. « Nous appliquons la politique générale voulue par les maisons -mères. Le président de Combrée a toujours été avisé de nos intentions. La décision n’est pas tombée du ciel mais a suivi un long processus de plusieurs mois. La journée de courses est en sommeil ce qui ne signifie par la mort de la société, il peut y avoir de nouvelles opportunités.» Ce que peine à croire justement Olivier de la Garoullaye, le président de la société des courses de Combrée. Sans course cette année, c'est la mort de l'hippodrome qui se profile selon lui.
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