Le commerce en milieu rural souffre. Ce n’est pas Caroline Bernard, la gérante de l’épicerie de La Pouëze qui dira le contraire. Depuis un an, elle multiplie les démarches pour maintenir son commerce en vie.
Un comité de soutien, créé après la fermeture de la pharmacie, a participé à la rénovation de son magasin. Les bénévoles, surtout des femmes, l'ont aidée dans ses recherches en faisant appel à un financement participatif grâce à un appel aux dons sur Internet. Les 3000 euros récoltés ont servi à réapprovisionner les stocks. L’enseigne Vival a été remplacée par “l’épicerie du coin” et la gérante a fait appel à un nouveau groupe de distribution en avril 2015.
Parallèlement, un appel aux producteurs locaux a été lancé. Caroline Bernard a vite compris qu’elle n’avait pas d’autres choix pour se démarquer du Super U installé à 7 km sur la commune de Bécon-les-Granits. Dans son magasin, elle propose maintenant des légumes bio et autres produits laitiers en circuit court, ainsi que du miel, fromage de brebis, œufs,volailles, etc… La municiplaité participe elle aussi au redressement de l’épicerie, elle a baissé de moitié le loyer du commerce.
En six mois, le chiffre d’affaires a doublé, la clientèle répond. La gérante est confiante pour l’avenir et attend le 11 mai sereinement. Une question demeure : la mobilisation suffira-t-elle pour sauver l’épicerie du coin ?
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