C’est vers 19h sur une chanson de Jacques Brel, “Quand on a que l’amour…” que la cérémonie a débuté. En famille, seuls ou en compagnie de collègues de travail, les Segréens sont venus se recueillir ensemble sous le drapeau tricolore en berne depuis vendredi 15 juillet. Gilles Grimaud portait son écharpe de maire quand il s’est adressé aux Segréens. Il les a invités « à défendre sans relâche les valeurs de la République et rester debout, solidaire dans l’écoute et le respect des autres. »
Des paroles de rassemblement ont également été prononcées par François Payebien, le sous-préfet de Segré. Ont suivi une minute de silence en hommage aux victimes et une autre minute d’applaudissements pour remercier les médecins, policiers, gendarmes et sapeurs-pompiers.
Pour conclure, les Segréens ont été invités à reprendre la Marseillaise. En repartant, certains repensaient à la phrase du poète Pablo Néruda, choisie en ces circonstances douloureuses par le maire de Segré. « Ils pourront couper toutes les fleurs, ils n’empêcheront jamais le printemps. »
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