“La Maison de l’escargot”, c’est le nom du centre d’éducation conductive dans lequel Aurélia et Yohan, les parents pouancéens, aimeraient placer leur fille. Une école adaptée aux besoins de Lyséa, atteinte d’une infirmité motrice cérébrale, due à une naissance prématurée. Le problème c’est que cette structure n’est pas prise en charge par l’état français. C’est donc aux parents de mettre la main à la poche : 200 € par semaine. «Mais en ce moment nous sommes à sec, déplore le papa, Yohan. Nous avons vraiment du mal à mobiliser la population. Nous souhaitions mettre en place une soirée tartiflette afin de récolter des fonds mais nous n’avons pas eu assez d’inscrits et avons dû annuler. Malheureusement, la compagnie de théâtre de Joué-sur-Erdre, qui depuis trois ans, nous soutient et nous envoie des dons, n’a pas pu reconduire son partenariat cette année ». Résultat : les caisses sont vides et Lyséa ne pourra pas retrouver “la Maison de l’Escargot”.
Ce que voudraient Aurélia et Yohan c’est récolter au moins 8 000 €. Cela permettrait à Lyséa d’intégrer cette structure au moins quinze jours par mois. « Ce n’est pas un coût excessif », estiment les parents qui comparent aux 100 000 euros par an que coûte un IEM, un institut d’éducation motrice à l’état.
En attendant que les donateurs se fassent connaître ou que les associations souhaitent s’associer à la petite Lyséa, Aurélia et Yohan continuent coûte que coûte de chercher de l’argent. Ils comptent organiser très prochainement une tombola.
Si vous êtes intéressés pour un don ou l’organisation d’un événement, vous trouverez plus de renseignements sur le groupe facebook “ensemble pour Lyséa”. Vous pouvez aussi contacter Aurélia et Yohan au 07 88 48 16 24.
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