Le directeur de l'établissement, Julien Viot, raconte que la situation a pris une tournure dramatique lorsqu'une de ses collègues, l'enseignante Séverine, a reçu un appel de l'académie de Nantes, l'informant que son poste serait supprimé à la fin de la journée de la rentrée. Ce coup de fil a jeté un froid dans l'équipe éducative, qui a dû se réorganiser quelques heures après la rentrée scolaire.
L'école avait en effet posé la question dès juin dernier concernant une éventuelle fermeture de classe, "mais l'académie avait assuré que cela ne serait pas nécessaire", raconte le directeur.
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Pour les parents et les élèves, cette fermeture représente un "bouleversement brutal". Une mère de famille témoigne : "C'est déjà compliqué pour eux, surtout lorsqu'ils arrivent en toute petite section, avec des pleurs et des peurs. Un changement aussi brutal peut vraiment les perturber."
Réunion d'urgence et mobilisation des parents
Face à cette annonce, le personnel pédagogique s'est réuni en urgence dès le mardi midi pour réorganiser l'école. "La décision d'un regroupement des élèves dans trois classes de 24 enfants a été prise. Dans chaque classe, il y aura un enseignant et une ATSEM, mais cette solution a été prise en quelques heures et on n'a pas eu le choix", ajoute le directeur de l'école.
Il dénonce également la manière dont cette décision a été prise. "J'aurais compris une fermeture de classe, si elle avait été annoncée en juin, en tenant compte des effectifs. Mais cela aurait dû être organisé bien avant. Ce n'est pas humain." Le personnel éducatif et les parents ne comptent pas rester sans rien faire et prévoient une nouvelle mobilisation dès mercredi 3 septembre à 8 heures, pour demander la réouverture de la classe et le maintien de l'enseignante.
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