«Et moi, tu ne m’as pas mis de coup !» Non, Florent Martineau, membre du club de systema de Château-Gontier n’est pas masochiste. C’est parce que cela fait partie de l’entraînement de cet art matial russe qu’il adresse cette remarque à Julien Cabane, initiateur de la discipline à Château-Gontier. Créé par les forces spéciales russes du temps de l’URSS, «il n’est pas agressif, assure Florent, il y a une manière de donner, ce sont des coups profonds, on accompagne. Si on ne fait pas ça, on se crispe et c’est là que l’on se fait mal.» Ledit sport comprend biensûr des scènes de combat, mais «on les porte avec justesse, souligne Yann Ziouani participant régulier, on n’a jamais de bleu quand on rentre chez nous.»
La séance commence par une marche dite «afghane, qualifie l’entraîneur, on marche en 9-10. On inspire sur neuf pas et on expire sur dix. L’objectif est de se détendre. C’est une marche méditative.» Tout en marchant, de légers coups ou poussettes sont portés, «pour se chauffer, se dynamiser», poursuit-il. Puis, viennent les combats. Différents d’une séance à l’autre, ceux de jeudi 20 ont consisté à se pousser.
L’un tente de bousculer l’autre qui «absorbe le coup en se relâchant, on ne les subit pas», décrit Yann. C’est un jeu d’esquive, de déséquilibre de l’adversaire qui est mis en place. La semaine d’avant, «on a fait des roulades pour s’habituer à tomber», raconte Jean-Yves Pottier, qui en est à sa sixième séance...
Information : systema.chateaugontier@yahoo.com
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