Tout petit déjà, Basile Bréhin se plaisait à commenter les matches. « à 7 ans, mon père m’avait même acheté un dictaphone ! » se souvient Basile Bréhin qui s’enregistrait commentant des matches.
Passionné de football il l’était. Il a évolué dès 4 ans au club de Fromentières « j’étais déjà très pressé » avant de rejoindre l’Ancienne de Château-Gontier. Un problème de santé l’éloigne des terrains.
Reste son autre passion : commenter. Son idole est Gregoire Margotton, commentateur sur TF1. « Je regarde tous ses matches. Je suis fan. Je travaillais ses phrases que je reprenais pour m’entraîner. »
L’ascension de Basile est fulgurante. Un stage de découverte lui confirme que c’est ce qu’il souhaite faire. Il arrive ensuite à entrer en contact avec Thierry Lardeux journaliste à Angers Télé et pour RTL. Ce dernier lui permet de se faire accréditer et de suivre différentes rencontres. Il progresse ainsi en travaillant en zone mixte, en conférence de presse, sur le bord du terrain... « J’évoluais aux côtés de journalistes de Bein sport ou Canal+... » Il crée aussi son émission sur l’Autre radio.
Actuellement, il travaille pour Angers Télé (la chaîne rachetée par le président du Sco d’Angers) et à Oxygène radio où il s’occupe des débriefs des matches.
8 h de préparation par match
« Quand je pense qu’il y a cinq ans j’étais derrière les buts avec mon père à regarder les matches et là je vais aller commenter la finale de coupe de France... »
Basile Bréhin, étudiant en IUT de commerce, n’a pas compté ses heures pour arriver à ses fins. « Avant chaque match, c’est un travail de huit heures environ. Je dois tout connaître des 22 acteurs qui seront sur le terrain, de l’actualité des clubs, etc. »
Parfois, quand il ne commentait pas, il n’hésitait pas à demander à s’asseoir entre deux journalistes pour les écouter commenter. C’est ainsi qu’il côtoya son idole Grégoire Margotton un soir à La Beaujoire. « J’ai vu ses feuilles de note, je m’en suis inspiré. »
300 numéros de joueurs professionnels
Autodidacte, il a su se fondre dans le monde sportif. C’est ainsi qu’il a fait intervenir Jean-Michel Aulas ou élie Baup sur l’Autre radio par exemple. « J’ai aujourd’hui 300 numéros de joueurs de Ligue 1 ou même d’Espagne. Dans tous les clubs, je possède au moins cinq numéros en moyenne, sauf le PSG où je n’en ai aucun. »
Basile Bréhin passe facilement « car les jeunes footballeurs qui éclosent ont la vingtaine comme moi. Quelques un sont devenus des amis », confie-t-il.
Basile Bréhin, dans ses commentaires, essaie de transmettre « (ses) émotions avec un rythme sympa » , mais travaille aussi « (son) vocabulaire car j’aime bien utiliser des mots plutôt riches. »
Samedi soir 27 mai, il vivra un rêve que peu ont réussi. « Tous mes confrères de Canal+ ou Bein m’ont dit qu’ils n’avaient jamais vu un gars aussi jeune que moi commenter une finale de Coupe de France. Je sais que ce pourrait être mon unique fois, alors je bosse très dur. Je vais sûrement passer une vingtaine d’heures de préparation. »
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