Quelle est encore la place du maire à l’heure où de plus en plus de compétences sont transférées aux niveaux supérieurs ?
Même s’il en reste de moins en moins, c’est vrai, il n’en demeure pas moins des compétences importantes comme l’habitat, les lotissements, l’aménagement des centres-bourgs, tout ce qui touche aux écoles, etc. Il s’agit de dossiers importants qui font la vie d’un village.
Le maire reste aussi l’élu de proximité, celui vers lequel on se tourne. L’intermédiaire entre les administrés et l’administration.
Quel est votre sentiment sur le transfert de compétences vers les intercommunalités ?
Le couple commune et intercommunalité est des plus importants. On ne peut dissocier l’un de l’autre. C’est totalement complémentaire. Un maire doit aujourd’hui savoir bien s’entourer pour gérer ses dossiers qui deviennent de plus en plus compliqués. Et dans cet entourage, il y a l’intercommunalité.
Quels sont les défis à relever pour les maires ?
La transition énergétique, l’accessibilité, le numérique, l’intercommunalité, les plans locaux d’urbanisme, etc. Notre mandat est chargé et extraordinairement prenant.
Le nerf de la guerre reste l’argent. Quels sont les enjeux de ce côté-là ?
Il est clair que nous sommes moins armés avec les baisses de dotations. Nous devons donc être exigeants en matière de dépenses de fonctionnement. C’est notre seule marge de manœuvre. Il y a bien les impôts, mais nous nous interdisons de les augmenter. Contrôler ses dépenses de fonctionnement passe par les mutualisations des achats, la renégociation des contrats, etc. Les maires réussissent assez bien de ce côté-là, mais ils le font en toussant !
Lire la suite de son interview dans notre édition du vendredi 6 octobre
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