Ordonné rapidement prêtre avec 17 autres en 1943, alors que se profilait la Seconde Guerre mondiale, « l’évêque pensait nous dispenser du service du travail obligatoire, le STO. Il n’en fut rien, confie le Père Fernand Pasquier. Quinze jours après je fus appelé, mais je ne suis pas parti. J’étais réfractaire au travail, je me suis caché. »
Après avoir été professeur au petit séminaire - « notamment du Père Hubert (autre prêtre de la paroisse) que j’ai eu comme élève » - c’est curé de campagne, qu’il avait alors envie d’être. Un prêtre au parcours atypique, puisqu’à Bierné, il a même été prêtre ouvrier saisonnier durant quatre ans. « J’ai été cueilleur de pommes trois mois par an. Je voulais être en contact avec les gens au travail. »
« Je ne suis pas un passéiste »
C’est là aussi que commencent les bouleversements des paroisses avec la pénurie de prêtres. Le Père Pasquier a ainsi eu jusqu’à dix paroisses à sa charge. C’est toujours à Bierné qu’il a été filmé dans sa paroisse en 1983 pour l’émission télévisée Aujourd’hui la vie-Prêtres et Paroissiens.
Article complet à retrouver dans l'édition du Haut Anjou du vendredi 1er décembre.
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