Depuis l’acquisition de l’ancien bâtiment des sœurs de La Pommeraye il y a six ans par l’association des écoles laïques et l’Ogec, le projet de requalifier les espaces a fait son chemin. Au total, ce sont donc deux classes de maternelle au rez-de-chaussée et quatre autres de primaire réparties sur les deux étages ainsi qu’une salle supplémentaire qui ont été aménagées.
L’accent a aussi été porté sur le confort phonique, acoustique et numérique. « Chaque classe sera équipée d’un ordinateur et d’un vidéoprojecteur, indique le directeur Jean-Michel Duclos. Puis d’ici deux ans, chaque enseignant disposera d’une tablette. Et à l’horizon 2020, une classe mobile sera créée avec des ordinateurs et tablettes pour une meilleure intercommunication entre élèves et professeurs. »
S’ouvrir sur l’extérieur
Tout en répondant aux critères des bâtiments de France - « on a eu quelques contraintes (façade, menuiserie...) mais les résultats en valent le coup », selon le directeur - la nouvelle école Sainte-Ursule sera désormais accessible aux personnes à mobilité réduite. Ce chantier permet à l’établissement de s’ouvrir sur l’extérieur de la ville. Un bâtiment a notamment été démoli du côté du cloître des Ursulines. Depuis le début de la semaine, enseignants, personnel de l’école et parents sont mobilisés pour transférer le matériel et le mobilier des préfabriqués vers les salles de classe. Des espaces plus confortables attendent donc les élèves alors que l’école tend à « s’inspirer de la pédagogie Montessori » en matière d’éducation, souligne le directeur.
Tout devra être prêt pour le retour des élèves à l’école ce lundi 8 janvier. « Nous sommes contents de quitter les préfabriqués pour rejoindre nos nouveaux locaux », ajoute le directeur. Un sentiment, sans doute, fortement partagé par les 197 élèves et les enseignants.
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