Thomas Guineheux a été sélectionné pour représenter la France au championnat du monde des gentlemen riders grâce à ses résultats.
Le jeune homme de 23 ans, commercial dans l’agroalimentaire dans la vie, a notamment décroché le titre de cravache d’or en obstacle et s’était aussi illustré en plat. «Au cumul, j’étais dans les meilleurs de France.»
Alors, il tente l’aventure du championnat du monde. «On ne peut y participer qu’une fois. Je trouve cela bien car ça permet à beaucoup de découvrir ce championnat. Mais cela met aussi une pression, on n’a pas le droit à l’erreur si on veut réussir.»
Seize étapes dans le monde
Le championnat du monde se décompose en seize courses qui se déroulent dans une dizaine de pays européens, aux USA et au Qatar, de février à novembre.
«Pour chaque épreuve, on tire au sort un cheval. Je n’aimais pas trop me renseigner pour savoir si celui que j’avais était bon ou pas car je ne voulais pas partir battu. Et j’ai bien fait car avec certains peu prisés, j’arrivais tout de même à décrocher des résultats.»
Thomas Guineheux a démarré en Suisse par une course unique au monde. Elle se déroule sur de la neige qui repose sur un lac gelé. Le tirage au sort ne lui attribue pas un crack... Pourtant, il parvient à finir 2e.
Tout au long de la saison, il est 2e. Il croit cet été la victoire finale impossible. «Neuf mois de l’année j’ai été 2e. J’ai même eu jusqu’à 30 points de retard en juillet ce qui correspondait à deux victoires. Je suis remonté à partir du moment où j’ai battu mon principal concurrent, l’Espagnol, chez lui en août, avec un cheval moyen alors que lui avait tiré le favori, et sur un terrain catastrophique tant il avait plu.» Au total, Thomas remporte cinq épreuves et cinq deuxièmes places.
Il s’illustre aussi face aux professionnels
Pour l’ultime étape, à Doha, si l’Espagnol voulait gagner le titre, il lui fallait gagner et que Thomas ne soit pas dans les trois premiers.
Mais Thomas finira 2e et rafle le titre. «C’est une superbe expérience, unique ! J’ai découvert des pays que je n’aurais peut-être jamais visités.»
A 23 ans, il ne compte pas passer professionnel. «J’ai un métier dans lequel je m’épanouis déjà. Et puis avec l’âge c’est difficile de tenir le poids. Aussi, j’ai tendance à être fragile des os, alors il faut être raisonnable.»
De temps à autre, lui qui s’entraîne chez Richard Chatel au Louroux-Béconnais ou chez Adrien Lacombe à Senonnes, court avec des professionnels. Il a notamment fini 5e d’une Listed à Auteuil, gagné le Grand cross de Saumur en 2016 et on s’en souvient encore, en 2014, il a gagné sur l’hippodrome de Craon. «C’était ma plus belle victoire !», conclut Thomas, très attaché à son territoire.
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