Dix minutes, c’est le temps montre en main qu’il vous faut pour répondre au questionnaire lancé par le groupement d’action locale (GAL) du sud-Mayenne et disponible à partir du lien suivant : www.pat-sud-mayenne.fr.
Cette douzaine de questions va notamment permettre aux trois collectivités du sud-Mayenne et à tous les acteurs de la chaîne alimentaire de structurer leurs orientations en vue de proposer, d’ici la fin de l’année, un plan d’actions pour développer l’offre globale pour manger local et durable et répondre à une véritable demande.
La filière légumes
déficitaires
« Ces réponses viendront compléter la trentaine d’entretiens que nous avons mené auprès des acteurs de la filière ainsi que des données locales qui nous ont d’ores et déjà permis d’identifier plusieurs sujets à traiter », souligne Vincent Saulnier, vice-président du Pays de Château-Gontier et président du GAL sud-Mayenne.
Si les acteurs ont réflechi par filières (lait, bœuf, porc, volailles, fruits et légumes) l’élu évoque notamment la filière légumes, « déficitaire sur le territoire avec 7 ha pour 10 000 habitants contre 35 ha dans les Pays-de-la-Loire. En France, 62 % des achats de fruits et légumes seraient réalisés dans les grandes surfaces. Il manquerait sur le territoire 1500 à 2000 tonnes de légumes, soit la production de huit maraîchers qui commercialiseraient à 100% en circuit court ».
Dix paniers garnis
à gagner
Déjà 350 à 400 foyers ont répondu à ce questionnaire anonyme, ouvert à tous les habitants des trois communautés de communes sud-mayennaises jusqu’au 15 février. S’il y a également dix paniers garnis à gagner, les personnes intéressées pourront poursuivre l’aventure en s’inscrivant dans la réflexion. « La qualité et la proximité sont nos priorités », poursuit Franck Lebossé, chargé de mission au GAL. Et les deux représentants de spécifier que dans le sud-Mayenne, il existe 140 exploitations qui commercialisent leurs produits en circuits courts, soit 6%, un chiffre plus haut que la moyenne départementale (5%) mais plus bas que dans la région (11%). « Ces chiffres sont de nature à nous mobiliser face à la mutation de nos modes de consommation. »
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