Depuis quinze ans, l’association se bat pour la mise en valeur du site naturel de Bellebranche. Les deux projets de carrière imaginés en 2003, puis finalement abandonnés, ont été à l’origine du collectif. Depuis ‘‘l’affaire Aprochim’’ est devenue leur nouveau combat. « Nous étions au départ dans une démarche créative, constructive. Notre but était de comprendre cette pollution déclarée aux PCB », indique Eric de Roquefeuil, administrateur de l’association.
Les années passent, les études d’impact s’enchaînent mais « ce qui nous importe ce sont les résultats. Et on ne les voit pas ! », ajoute-t-il. « Certes des travaux ont été engagés ces derniers mois pour maîtriser les diffus, mais nous devons aujourd’hui faire face à une pollution chronique », peste Benoît Marichal également administrateur de l’association.
Un débat ce vendredi 16 février
Le dernier incendie-explosion du 13 octobre a été un tournant pour Entre Taude et Bellebranche. « En plus de la non-maîtrise de leurs rejets, l’explosion a engendré une pollution supplémentaire à celle déjà chronique. Ce n’est plus possible. Avec la proximité de Brenntag, classée également Seveso 2 seuil haut (critère qui évalue le degré de dangerosité des installations industrielles, NLDR), on est passé tout près d’une catastrophe », expliquent les membres de l’association.
Cette dernière organise un débat ce vendredi 16 février à 20 h 30 à la salle polyvalente de Grez-en-Bouère sur le thème ‘‘Pourquoi demander l’arrêt de la filière PCB de l’entreprise Aprochim ?’’.
Article complet à retrouver dans l'édition du Haut Anjou du vendredi 16 février 2018.
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