Bichonnée, chouchoutée... Depuis qu’il a appris fin décembre qu’elle était retenue pour participer au Salon international de l’agriculture (24 février au 4 mars) à Paris, Claude Marais porte une attention toute particulière à Jasmine. « Elle est seule dans son champ. Elle dispose d’un hangar pour s’abriter, un peu comme si elle était dans un hôtel étoilé », plaisante-t-il.
Après avoir emmené Anisette, Viaduc, Dauphin et Immortelle, l’éleveur de Ruillé-Froid-Fonds installé à La Motte depuis quinze ans concourra avec Jasmine. Trente ans après sa première participation au Salon « une belle vitrine pour montrer son élevage », le sexagénaire le reconnaît, ce rendez-vous est « le sommet, le top » en tant qu’éleveur.
Optimisme et discrétion
Plus attaché à mettre en valeur celle qui sera sous le feu des projecteurs vendredi 2 mars lors de son passage devant le jury, plutôt qu’évoquer son enthousiasme de faire partie des éleveurs retenus au Salon international de l’agriculture, Claude Marais l’annonce : « C’est la meilleure que j’ai eue. »
Et pour la présenter, rien ne vaut la parole de son maître. « Elle pèse 1 tonne alors qu’elle n’a que trois ans et demi. Elle présente vraiment de belles qualités pour sa catégorie jeune femelle : une belle démarche, une finesse des os et une couleur de poil superbe », énumère-t-il.
Déjà décorée à deux reprises en 2017 lors du Sima en juillet puis au concours national Rouge des prés à Chemillé-en-Anjou (Maine-et-Loire) en septembre, sa protégée arrive avec une certaine notoriété. « Elle a les qualités pour faire un bon résultat », assure simplement Claude Marais qui ne veut pas s’aventurer à faire de pronostics. Alors que Jasmine arrivera mardi 27 sur le site porte de Versailles, l’éleveur la rejoindra par ses propres moyens dans la soirée. Sur place, il retrouvera des « amis » et ses petites habitudes. « Je dors sur le site, près d’elle. Dès 5 h 30, on s’occupe de laver nos bêtes puis on les fait marcher un peu, explique-t-il. Il y aura aussi la pesée le mercredi et le passage devant le jury ce vendredi 2 mars dans l’après-midi. »
En parallèle, sur l’exploitation, sa compagne Isabelle assurera le travail et gardera évidemment un œil sur le passage de Jasmine devant le jury. « Participer au Salon c’est quelque chose de grand », confie-t-elle simplement.
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