Produits de coloration, tondeuses, et autres accessoires de coiffure ont envahi depuis plusieurs décennies les rayons de nos grandes surfaces commerciales. « Mais rien n’a jamais été tenté pour permettre aux gens de se couper les cheveux soi-même, en fonction de la coupe que l’on désire. » C’est le constat que Rémy Arraitz a fait depuis bien longtemps maintenant. Hélas, à l’époque ce jeune coiffeur n’a pas réussi à aller jusqu’au bout de son projet.
« J’avais déposé des brevets, contacté des grandes sociétés de cosmétiques. Les échanges ont été loin mais ils m’ont expliqué qu’ils ne pouvaient se permettre de sortir ce genre de produits quand leurs premiers clients étaient les coiffeurs professionnels. »
Do it yourself !
Avec l’essor d’Internet, des réseaux sociaux et du “Do it yourself” (fais le toi-même), Rémy Arraitz a relancé son projet il y a quatre ans, en l’améliorant. « J’ai déposé de nouveaux brevets et j’ai également eu le soutien d’Initiative Mayenne. »
Il y a trois semaines, le site Internet était officiellement lancé et les premiers retours semblent positifs notamment via Youtube et Instagram. « Une cinquantaine de blogueuses ont reçu des boxes, certaines à notre demande et beaucoup sont venues vers nous. Youtube a également repris l’une de nos vidéos sous la forme d’une publicité gratuite », détaille l’instigateur du projet qui peut également compter sur le soutien de deux associés qui souhaitent quant à eux rester anonymes.
A l’international
Si le siège social est basé à Château-Gontier, la communication, le stockage et la fabrication des kits sont installés à Angers. « Nous collaborons avec cinq entreprises et des coiffeurs professionnels qui sont en charge de la partie “sur mesure” », présente Rémy Arraitz qui a confié la fabrication et la production des clips à une entreprise angevine spécialisée dans l’injection plastique.
Et tous sont prêts à envisager l’avenir à une échelle internationale. « Nous travaillons à traduire le site Internet en anglais, nous avons protégé le concept au niveau européen et, si nous
espérons rapidement nous déployer dans le monde entier où ce concept n’existe nulle part, dans un premier temps, nous tentons de conquérir les marchés anglais, belge, allemand, italien et espagnol. On sait qu’il va falloir aller vite car nous serons certainement rapidement copiés. à nous de prendre de l’avance ! », conclut le chef d’entreprise.
Plus d'informations dans notre édition du 23 février
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