A louer, à vendre, activité transférée... Les messages sur les vitrines des bâtiments commerciaux route de Laval sont divers. Depuis plusieurs mois, voire années pour certains, ces locaux font état d’un rideau de fer baissé. C’est le cas par exemple d’AJ sports qui a fermé définitivement en février 2017 ou encore le centre de remise en forme Urban fitness attenant. Il en est de même pour Ray-org qui a transféré son activité à Craon.
De l’artisanat pour redorer l’image ?
« Par le passé, cet axe, historiquement l’ancienne route nationale, était fortement fréquenté, relève le président de la communauté de communes du Pays de Château-Gontier, Philippe Henry. Puis les contournements de la ville qui ont été réalisés ont diminué ce flux de passagers. » Et donc implicitement les clients potentiels. Depuis début mars, les clients du Pont-Perdreau ont eux retrouvé leurs habitudes. « Nous étions à la recherche d’une nouvelle affaire », indique Pascal Percher désormais à la tête du Pont-Perdreau avec sa compagne Sandrine.
Le couple tente d’attirer à nouveau de la clientèle qui « est partie ailleurs », à la suite de la fermeture de l’établissement il y a un an. S’il reconnaît que le restaurant est « bien situé géographiquement », Pascal Percher regrette malgré tout que « cet axe principal lorsque l’on arrive de Laval soit un peu plus délaissé que l’autre entrée de ville d’Azé.» « Cela fait un peu vide », ajoute-t-il.
Le maire d’Azé, Pascal Mercier, explique, lui, que dans le cadre de la révision du plan local d’urbanisme (PLU), « une réflexion est en cours pour requalifier en zone artisanale cet endroit qui n’a plus vocation de zone de flux commercial. La rocade nord change la donne. Aujourd’hui, les bâtiments commerciaux n’intéressent plus. » Dans ce sens, des contacts sont engagés pour occuper deux des trois bâtiments vacants. De son côté, le président du Pays de Château-Gontier conçoit que « une mutation est en cours. Et il est vrai que les activités artisanales s’en sortent mieux.»
Au niveau de la voirie, qui reste une compétence communale, « il est urgent d’attendre pour aménager le tapis roulant, indique Pascal Mercier. En attendant, nous allons couper des arbres pour apporter plus de visibilité aux commerces qui fonctionnent ».
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