« On parle de la vie et de la mort, ce n’est pas toujours simple d’évoquer ce sujet. Mais il est essentiel. » Ce sujet dont est venu parler Jean-Marie Plourdeau aux élèves de Première Bac pro maintenance des véhicules du lycée Pierre-et-Marie-Curie mardi 20 mars c’est le don d’organes et de moelle osseuse. Aux côtés du président de l’association pour le don d’organes et de tissus humains (Adot) de la Mayenne, deux greffés qui viennent témoigner simplement d’une part de leur vie. Sans filtre.
« Remercier le donneur en témoignant »
« Mes quatre enfants savaient que j’étais condamnée. Je souffrais d’une bronchite pulmonaire chronique obstructive. Ma vie a été bouleversée. Je vivais avec une assistance respiratoire. Et puis le jour où la greffe arrive, on m’offre l’occasion de refaire des choses. Des tâches de la vie quotidienne comme faire le ménage, la cuisine, aller à une réunion d’école de ma fille. C’était magique.»
Les mots de Christine Magrés, Castrogontérienne de 53 ans, résonnent comme ceux d’un espoir auquel il faut s’accrocher dans ce combat contre la maladie. « Dans cette période d’attente, on se désociabilise assez facilement. On ne sort plus de chez soi. Aujourd’hui, il faut dire qu’il n’est pas simple de me trouver à mon domicile », indique-t-elle tout sourire.
Parmi les élèves, certains ont déjà fait part de leur volonté de faire don de leurs organes. C’est le cas de Louise. Elle n’est autre que la fille de Christine Magrés. « Ce geste peut changer toute une vie. Celle de la personne malade mais aussi de ses proches...» lâche la jeune fille non sans émotion.
Article complet à retrouver dans l'édition du Haut Anjou du vendredi 23 mars.
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