Dinis Quintas compte à son actif un nombre important de concerts donnés un peu partout en France mais aussi en Belgique, en Suisse, au Luxembourg, et bien sûr au Portugal là où il a fait ses premières armes dès l’âge de 13 ans.
Le fado est un genre musical portugais constitué de chants populaires aux thèmes mélancoliques. C’est le symbole de la culture portugaise dans le monde. De sa voix suave, il chante la tristesse, la jalousie, la saudade de celui qui est parti. Une musique venue des nuits de Lisbonne.
Un parcours atypique
Dinis Quintas, de son vrai nom Dinis Santana da Quinta est né en décembre 1949, de parents agriculteurs en Monchique, au sud du Portugal, où il a passé sa petite enfance. à 13 ans, il s’envole pour Lisbonne pour travailler dans un garage comme apprenti peintre automobile. Il est hébergé chez sa sœur. Là, il entend des airs de fado. C’est le coup de foudre pour lui. Il commence à le chanter. On l’entend dans divers quartiers, dans les cafés, terrasses de la région de Lisbonne.
A 18 ans, il est reconnu et chante dans les maisons de fado. Il se fait quelques rentrées d’argent tout en continuant de travailler.
Dans les années 1970, il est choisi par un producteur pour tourner avec un groupe de chanteurs et musiciens partout dans le Portugal. Il peut maintenant vivre de sa vocation.
En 1975, il se marie avec Teresa. De cette union, est né un garçon.
Il arrive à Paris en 1990
Quinze ans après, sans connaître un mot de français il s’envole pour la France avec sa famille.
Il reprend son travail de peintre en automobile et recommence peu à peu sa carrière de chanteur de fado et de musique traditionnelle portugaise. Il se produit dans la plupart de restaurants portugais de la région parisienne et dans certains spectacles Costa do Sol et Mikado, entre autres.
Pour des raisons de santé, il doit quitter la pollution de la ville. Il cherche une chaumière en campagne, via Internet.
Et à Renazé en 2005
Une maison est à vendre à Renazé, elle plaît aux époux. Ils viennent s’y installer en 2005. Il relance ses tours de chant, il est très demandé.
Aujourd’hui à 68 ans, il continue de vivre de sa passion au rythme de deux à trois concerts par mois. Comme ce fut le cas le mardi 1er mai où il est allé se produire place Clichy, aux portes de Paris.
Bien intégré dans la commune, il fréquente régulièrement le club Marcel-Dion tout en continuant de chanter, un peu partout. Ses amis le suivent.
N.B : Cet artiste, aimant le contact se tient à la disposition d’organisateurs de fêtes de famille, animateurs des maisons de retraite pour proposer des spectacles afin de partager ses origines portugaises en chansons.
Tél. : 02 43 09 28 50.
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